Roman sans rien
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Résumé
Une réflexion sur le pouvoir salvateur de la littérature.
–Dominique Tardif (La Presse)
Antoine Charbonneau-Demers, en échouant à s’extraire des mains ratoureuses de l’écriture de soi, qui le tiennent en otage, signe donc encore une fois un livre fascinant, d’une vulnérabilité qui frôle la cruauté envers lui-même. Un livre possédant cette qualité trop rare, qui traverse toute son œuvre, de laisser ses lecteurs fabriquer leur propre sens.
–Dominic Tardif (La Presse)
Mais il y a des ratages plus beaux que d’autres – celui-ci est magnifique – et s’il s’exprime aussi franchement sur son rapport tortueux à l’écriture, c’est sans doute moins parce qu’il est le seul à le vivre ainsi que parce qu’il refuse de maquiller ses angoisses.
–Dominic Tardif (La Presse)
Un livre profondément original, composé dans une tentative de l’auteur de repousser le plus possible sa nature et ses pulsions artistiques.
- Anne-Frédérique Hébert-Dolbec (Le Devoir)
(Antoine Charbonneau-Demers) fait partie d’une nouvelle vague de jeunes et passionnants auteurs québécois qui met le feu à la littérature canadienne et québécoise.
- Richard Burnett (Fugues)
« Dans la première partie, j’ai tout fait pour retenir mon imagination. Et dans la deuxième, j’ai ouvert les valves, mais pas trop, parce que je ne voulais pas que ça me ressemble, et je voulais camoufler la vérité, ce qui est très loin de mon instinct. »
- Antoine Charbonneau-Demers dans Le Devoir (Mars 2024)
« Ce livre est un tournant puisqu’il clôt un chapitre. La première partie représente ma dernière tentative d’être entendu. Je me retiens d’y utiliser de la poésie, des images et des fantaisies, parce que si ça a l’air faux, personne ne va me croire. Lorsque les gens me demandent où j’ai pris mes idées, ça me décourage, parce que je les prends dans ma détresse, bien réelle. »
- Antoine Charbonneau-Demers dans Le Devoir (Mars 2024)
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Ce serait un livre de madame, un livre avec un verger Antoine Charbonneau-Demers sur la couverture, un livre d'été, un livre d'aéroport, un livre de chez Costco, un livre écrit comme une mauvaise traduction, un vieux livre poussiéreux qui emprunterait ses temps de verbes aux morts, à qui on ne reproche jamais rien. Tant qu'à essayer de plaire, il ferait un vrai livre ordinaire, un livre affreusement normal.
Trahisons du roman et fourberie de l'art, violence du désir et ridicule des corps, et ce vide à remplir qui ne se comble jamais, et la famille, et la communauté, tout qui enracine et aliène en même temps. Roman sans rien parle de ça et de bien d'autres choses, avec une choquante légèreté.