Poète, dramaturge et nouvelliste, Louise Cotnoir obtient un baccalauréat en études littéraires de l'Université du Québec à Montréal en 1972 et une maîtrise en sciences médiévales de l'Université de Montréal en 1977. Boursière du ministère des Affaires culturelles du Québec en 1980, elle séjournera plus de sept mois en Europe afin d'y écrire.... Elle enseigne la littérature au Collège de la Région de l'Amiante depuis 1973. Passionnée par la cause des femmes, elle s'implique dans son milieu et produit, à l'occasion de l'année internationale des femmes, une pièce de théâtre (collectif) intitulée Si Cendrillon pouvait mourir! Depuis, elle a participé à de nombreux colloques sur l'écriture et les femmes dont «Contribution des femmes à la littérature des Amériques» (Ottawa, 1978) et «Women and Words» (Vancouver, 1983). Elle a été codirectrice de la revue La Nouvelle Barre du jour de septembre 1981 à juin 1984, membre du comité de rédaction de la revue bilingue canadienne Tessera de 1989 à 1993, et membre du comité de rédaction de la revue Arcade depuis 1985. Elle a aussi collaboré à d'autres revues québécoises, canadiennes et européennes : Spirale, Lèvres urbaines, Estuaire, Livres et auteurs québécois, Room of One's Own, Sorcières, [VWA] (Voies) et Osiris.
En avril 1993, Louise Cotnoir a fait paraître son premier recueil de nouvelles, La déconvenue, qui a obtenu une mention spéciale du jury au Grand Prix de la nouvelle au Salon du livre du Mans (France). Ce même recueil a été mis en nomination au 1er Prix Desjardins 1994 et au Prix Alfred-DesRochers 1993. En tant qu'écrivaine, elle a occupé le studio du Québec à Paris en 1992 et le studio du Québec à New York en 1995. Dis-moi que j'imagine a été nommé au Prix du Gouverneur général du Canada et au Prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec en 1997. Elle est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.